Face à une équipe lilloise qui n'aura jamais lâché pendant 40 minutes, faisant douter l'ensemble du collectif rochelais, les joueurs du coach Cortey ont empoché une victoire importante, la 14ème à la maison. Du solide, pour le coup !
Le compte-rendu
Quel début de match. Imperméable en défense, avec deux contres de sa paire intérieure, la formation rochelaise débutait fort, menant rapidement de six points (8-2, 3'). Mais le temps mort lillois remettait la tête des visiteurs à l'endroit, qui retrouvaient leur rythme en attaque, et passaient même devant, après un run totalement à leur avantage (8-17, 7'). Mathéo Leray faisait du bien à la mène, les Rochelais revenaient tranquillement, Victor Diallo en profitait aussi pour aligner à longue distance (16-17, 9'). Après dix minutes, les Nordistes ne menaient plus que de deux points (18-20, 10').
Le banc rochelais, comme à son habitude, continuait son travail de sape : Mathéo Leray en prime, et même Boris Bourichon, dans la même lignée de sa rentrée mardi soir. Le duel était lancé, les deux formations se rendaient coup pour coup. À la pause, il n'y avait rien de fait. Loin de là (31-31, 20').
Au retour des vestiaires, Johan Lofberg prenait les choses en main, en marquant quatre points de suite pour lancer la machine (37-33, 22'). Les esprits s'échauffaient, mais Tray Buchanan en profitait pour calmer les ardeurs lilloises à longue distance, avant que la défense maritime ne prenne le pas (42-35, 24). Mais les joueurs du Nord, possession après possession, ne lâchaient rien. Le banc maritime, lui, réalisait son travail habituel, emmené par un Mathéo Leray avec toujours autant de jambes en attaque (48-43, 29') ! Il y avait trois points après 30 minutes, rien n'était joué, encore une fois (48-45, 30').
Les premiers instants des dix dernières minutes étaient totalement à l'avantage des Maritimes : Mathéo Leray faisait la différence, Cherif Haidara faisait de même des deux côtés du terrain, il y a avait - d'un coup - neuf points (54-45, 32'). Assez pour gagner ? Non loin de là. Les joueurs de Maxime Bezin revenaient, encore et encore. Mais le trio Leray - Buchanan - Belo, très en vue ce soir, faisait la différence dans le money time pour aller chercher une nouvelle victoire (65-63, 40'). Du solide.
Le match en stats
Buchanan (22), Lofberg (10), Belo (7), Tanghe (7), Leray (6), Haidara (6), Diallo (3), Bourichon (2), Sanchez (2), puis Ville, Pinon.
La feuille de match complète ici.